Les infections à HPV disparaissent généralement en quelques mois mais une petite proportion peut persister et évoluer en maladie. Il existe près de 200 types de HPV dont certains sont à l’origine de lésions précancéreuses et de six types de cancers : col de l’utérus, pénis, vulve, vagin, anus, VADS (voies aérodigestives supérieures) aussi appelés cancers ORL.
ÊTRE VACCINÉ CONTRE CES VIRUS EST DONC INDISPENSABLE POUR LES FILLES ET LES GARÇONS
Il existe un vaccin contre les HPV qui a fait preuve de son efficacité (il prévient jusqu’à 90% des infections HPV à l’origine des cancers). Il est recommandé à toutes les jeunes filles et tous les jeunes garçons dès 11 ans.
- De 11 à 14 ans : 2 injections (à 6 mois d’intervalle).
- Rattrapage de 15 à 19 ans : 3 injections (à 0, 2 et 6 mois d’intervalle).
- Le vaccin n’est pas remboursé après 19 ans.
La vaccination contre les HPV doit être réalisée avant le début de la vie sexuelle des jeunes pour les protéger (60% des contaminations ont lieu pendant la première année de la vie sexuelle).
La couverture vaccinale contre les HPV demeure faible en France (autour de 32%) contre 78% en Australie, 80% en Suède, 86% en Grande-Bretagne, 87% au Portugal….
C’est un vaccin sûr et efficace. Depuis plus de 10 ans, plus de 6 millions de doses ont été prescrites en France et plus de 200 millions dans le monde. Dans la grande majorité des cas, il n’y a pas d’effet secondaire. Il n’y a pas de lien démontré scientifiquement entre la vaccination contre les HPV et la survenue de maladies auto-immunes.
Le Président de la République a annoncé début 2023 la mise en place d'une campagne de vaccination contre les infections à papillomavirus humains dans les collèges pour l'ensemble des élèves de 11 à 14 ans. Cette campagne a été lancée le 4 septembre 2023 par le ministre de la santé et le ministre de l'éducation nationale