Promotion du dépistage organisé du cancer du col de l’utérus

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LE CANCER DU COL DE L’UTÉRUS: 3 000 NOUVEAUX CAS PAR AN EN FRANCE

 

Le cancer du col de l’utérus recule grâce aux stratégies de dépistage. La vaccination des jeunes filles devrait accroître encore ce recul. La plupart du temps, il est impossible de ressentir les symptômes de ce cancer car ils ne sont pas perceptibles. Dans certains rares cas, des pertes anormales ou de légers saignements rosés/brunâtres peuvent s’écouler du vagin.

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QUELLE EST LA CAUSE DU CANCER DU COL DE L’UTÉRUS ?

 

Ce cancer est dû à des virus : les papillomavirus humain (HPV).

 

Il existe plus de 100 types de virus HPV. Tous ne sont pas responsables de cancers. Certains types de ce virus ne provoquent pas de cancer mais peuvent être responsables de verrues génitales (bénignes), appelées « condylomes ». Certains HPV peuvent infecter le col de l’utérus et provoquer des lésions susceptibles de dégénérer en cellules cancéreuses.

 

80% des femmes rencontrent le papillomavirus au cours de leur vie, en général entre 15 et 24 ans. Heureusement, dans la grande majorité des cas, le système immunitaire permet au virus de disparaître spontanément, mais dans certains cas, celui-ci peut persister plus longtemps et ainsi occasionner des lésions entrainant un risque de cancer du col de l’utérus.

 

Présent chez la femme, mais aussi chez l’homme, les papillomavirus se transmettent par contact intime et/ou lors des relations sexuelles.

 

Même si le préservatif protège de nombreuses infections sexuellement transmissibles, ce virus peut se transmettre par simple contact au niveau des parties génitales. Le préservatif ne constitue donc pas une protection efficace contre les papillomavirus.

 

90% des cancers du col de l’utérus pourraient être évités par un dépistage régulier

 

QUEL EST LE MOYEN DE LE DÉPISTER ?

Le frottis cervico-utérin de dépistage :

 

Le frottis cervico-utérin permet de détecter des lésions cancéreuses, ou précancéreuses avant qu’elles n’évoluent en cancer.

 

Il est réalisé soit par votre médecin traitant, votre gynécologue ou une sage-femme. Cet examen peut aussi être fait en centre de santé, centre de planification ou laboratoire d’analyse.

 

C’est simple et indolore. Ce rapide examen médical n’est autre qu’un délicat prélèvement de cellules du col utérin (au fond du vagin) à l’aide d’une petite brosse/spatule. Ces cellules seront ensuite analysées au microscope.

 

Il permet de détecter la présence de cellules anormales au niveau de votre col de l’utérus.

 

Ce cancer peut toucher toutes les femmes, c’est pourquoi il est important d’effectuer ce dépistage tous les 3 ans : plus les anomalies sont dépistées tôt, plus les chances de les traiter avec succès sont grandes.

 

QUI EST CONCERNÉ PAR LE FROTTIS ?

 

Toutes les femmes entre 25 et 65 ans, y compris:

 

  • y compris, les femmes ménopausées et enceintes

 

  • en l’absence de rapports sexuels

 

  • vaccinées ou non contre les HPV

 

DE 25 À 65 ANS, UN FROTTIS TOUS LES 3 ANS !

 

Le frottis est conseillé à partir de 25 ans pour toutes les femmes.

 

Il est recommandé d’effectuer 2 premiers frottis à 1 an d’intervalle. Si le résultat est normal, la surveillance passe à un frottis tous les 3 ans pour toutes les femmes. Il est recommandé de se faire dépister jusqu’à 65 ans. Néanmoins, chacune peut-être confrontée au virus avant et après cette tranche d’âge.

 

Si le résultat de votre frottis est dit « anormal », généralement il ne s’agit que de lésion(s) dite(s) « précancéreuse(s) » et non d’un cancer. Dans ce cas-là, le suivi est indispensable pour vérifier le diagnostic et éviter le développement du cancer du col de l’utérus.

 

Un cancer se développant sur 10 à 15 ans, il n’est pas nécessaire de se faire sur-dépister en pratiquant un frottis tous les ans (sauf suivi particulier).

 

Chiffres clés en Bretagne (source SPF, période 2007-2016 pour les nouveaux cas, 2007-2014 pour la mortalité) :

 

  • Cancer du sein : 2500 nouveaux cas par an, soit 90 femmes sur 100 000 ; 570 décès par an.

 

  • Cancer du côlon-rectum : 2 300 nouveaux cas par an, soit 40 hommes sur 100 000 et 24 femmes sur 100 000 ; 1 000 décès par an.

 

  • Cancer de l’utérus : 150 nouveaux cas par an, soit 6 femmes sur 100 000 (les données de mortalité ne permettent pas de distinguer les décès liés aux cancers du col et du corps de l’utérus)

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