Focus sur Mathilde CAMPONE, Stagiaire au service APM !

Bonjour Mathilde peux-tu te présenter pour ceux qui ne te connaissent pas ?

 

Bonjour, je suis Mathilde CAMPONE. Je suis originaire de Nantes et je vis depuis 4 ans à Rennes. Je suis actuellement en stage de fin d’études au sein du service d’accompagnement des malades et des proches.

 

Quel est ton parcours ?

 

J’ai d’abord commencé par une Licence de Droit à l’Université de Nantes, puis un Master 1 en Droit Public à l’Université de Rennes 1. J’ai poursuivi avec un Master 2 Conseil et contentieux des personnes publiques que j’ai choisi de ne pas poursuivre. Je ne me voyais pas travailler dans le milieu juridique par la suite. J’ai donc décidé de reprendre un Master 1 à l’Ecole des Hautes Etudes de Santé Publique (EHESP) de Rennes en Sciences Sociales et Management. J’ai pu effectuer à l’issue de cette année un stage au sein de la direction du Centre Eugène Marquis. J’ai poursuivi mes études avec un Master 2 Pilotage des Politiques et Actions de Santé Publique. Je souhaitais réaliser mon stage de fin d’étude dans le domaine de la cancérologie mais du côté associatif, c’est pour cela que je me suis tournée vers La Ligue Contre Le Cancer.

 

Depuis combien de temps es-tu arrivée à La Ligue ?

 

Je suis arrivée fin mars et mon stage prend fin le 16 septembre.

 

Tu as intégré le service d’accompagnement des malades et des proches dans le cadre d’un stage peux-tu nous en dire un plus sur sa nature ?

 

Le stage porte sur le dispositif Proxiligue qui vient d’être monté. J’accompagne sa mise en place et son ajustement sous la responsabilité de Claire MOUBECHE, la responsable du service APM.

 

As-tu mis en place des procédés spécifiques pour répondre à tes problématiques ?

 

J’ai réalisé des entretiens avec des personnes atteintes de cancer qui bénéficient de Proxiligue mais également avec des prestataires du dispositif. Ces entretiens m’ont permis de mieux cerner les connaissances des personnes malades quant aux soins de support mais également leurs attentes et besoins. J’ai également pu mettre en place de nouveaux questionnaires pour les bénéficiaires de Proxiligue afin d’évaluer le dispositif et lui permettre d’évoluer.

 

As-tu pu faire ressortir de ton travail des conclusions intéressantes ?

 

Les entretiens et les questionnaires ont permis de confirmer la nécessité de la mise en place d’un dispositif comme Proxiligue. La proximité des professionnels et la possibilité de réaliser les soins à domicile sont très appréciées par les bénéficiaires. Pour le moment certaines problématiques se dégagent et certaines pistes sont envisageables. La première difficulté du dispositif est de le faire connaître. Encore trop peu de personnes malades et leurs proches ne connaissent les soins oncologiques de support ni la Ligue Contre Le Cancer dans sa mission d’aide aux personnes malades. Le dispositif en lui-même présente également quelques lourdeurs en terme de gestion administrative.

 

Le stage a-t-il bénéfique pour la suite de ta carrière ?

 

Oui, vraiment ! J’ai beaucoup appris auprès de mes collègues, Claire MOUBECHE et Thomas HERFRAY. Je n’avais jamais été en contact avec du public avant ce stage, c’était quelque chose de tout nouveau pour moi. L’encadrement que j’ai pu avoir m’a permis de prendre confiance en moi et de me sentir à l’aise afin de participer activement à la vie du service. Je garderai un très bon souvenir de ce stage et de mon passage à la Ligue Contre Le Cancer.

 

Où te vois-tu par la suite ?

 

J’aimerai continuer à travailler dans le domaine de la coordination. La cancérologie m’intéresse tout particulièrement mais je reste ouverte à d’autres domaines comme celui de la santé mentale que je trouve passionnant et pour lequel il y a aussi énormément de choses à faire.

 

Grand merci à Mathilde pour ce temps de rencontre qui clôture sa belle expérience au sein de notre Comité !