Septembre en Or : À la rencontre de Romane VAN DE ROSIEREN

Maison des Associations, 6 Cour des Alliés, pour venir assister à la pièce de théâtre « Léo » par la compagnie la Belle Histoire qui raconte l'histoire d'un jeune collégien (3ème) apprenant l’arrivée d’un cancer dans sa vie. L'occasion de boucler nos rencontres avec les comédiens de la troupe à travers l'entretien de Romane ! 

 

Bonjour pouvez-vous vous présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas ?

 

Bonjour, moi c'est Romane, dans 5 ans j'ai 30 ans. Je suis comédienne dans le Nord de la France. Et le Nord, c'est vraiment mon endroit, ma terre natale, pas trop chaud, souvent froid, mais si réconfortant !

 

Petit échantillon de ma vie, j’aime le sport, le volley surtout, ma famille, mes amis si précieux, le fromage, les frites belges, la carbonade flamande. Et rire, surtout, rire ! Entourez vous de gens drôles, la vie sera encore plus belle !

 

Comment vous est venue cette passion pour le théâtre ?

 

Fille d’un papa comédien, j’ai été dans les coulisses, la régie, et sur les planches dès le plus jeune âge. Ça a forcément allumé ma petite flamme intérieure.

 

Pouvez-vous nous parler de votre compagnie : « La Belle Histoire » ?

 

La compagnie traite essentiellement de sujets sociaux, on va aborder différentes thématiques : le harcèlement, la transidentité, les violences conjugales, la parentalité, les aidants, l’estime de soi…

 

Nous sommes là pour mettre en lumière des individus et des situations de la manière la plus humaine possible grâce à l’effet miroir. Et surtout, nous voulons amener le théâtre là où on ne l’attend pas.

 

Le mois de septembre est une campagne thématique importante pour notre association avec « Septembre en Or » qui sensibilise à la lutte contre les cancers pédiatriques, forcément cela fait écho à votre travail ?

 

Évidemment, La Belle Histoire travaille énormément sur la prévention des cancers : cancer du sein, du col de l’utérus, cancer colorectal… Forcément on se doit de parler des cancers pédiatriques.

 

Justement dans le cadre de ce mois phare, le Comité a fait appel à vous pour une représentation de « Léo » le 27 septembre prochain à la Maison des Associations à partir de 18H00, pouvez-vous nous parler de la pièce ?

 

Cette pièce a été écrite et créée pour les plus jeunes, car elle est destinée à être jouée dans les collèges et les lycées pour les sensibiliser, et pour leur dire : il faut en parler, c’est important.

 

Mais je dois dire, que nous jouons également pour le grand public et ça fait partie de mes plus beaux souvenirs. Alors, c’est sûr qu’aller voir une pièce sur le cancer, après sa journée de boulot, on ne peut pas vraiment dire que ça donne envie. Mais Léo, c’est pas du pathos, c’est la vie !

 

Avec ses petits et ses grands bonheurs, et parfois, ses moments plus difficiles à surmonter. Mais on continue, on avance, Léo avance.

 

Qu’est ce qui vous a plu dans ce projet ?

 

C’est d’abord, soutenir toutes ces personnes malades. Mais c’est aussi sensibiliser le plus de monde possible. Parce ce que quand on est un proche, comment réagir à l’annonce d’une telle nouvelle ?

 

Et bien, nous, on laisse des petites billes, on ne donne pas de leçons, parce que chacun est différent, mais on aiguille. Quelle reconnaissance, si un jour, un spectateur dans cette situation, pense à Léo, et se montre solidaire dans ce moment si délicat.

 

Pourquoi était il important de mettre en lumière l’arrivée du cancer chez l’enfant ?

 

Parce que l’enfance est si précieuse. Et aujourd’hui, tout s’accélère, surtout chez les plus jeunes, l’enfance devient malheureusement de plus en plus courte… Et un enfant ne devrait pas avoir de cancer. Jamais. Mais c’est la vie, ça arrive, c’est injuste, et nous nous devons d’en parler, c’est essentiel !

 

Si vous aviez un message à faire passer à nos lecteurs pour leur donner envie de venir voir la pièce ?

 

En quelques mots c’est une pièce : touchante, drôle, sensible, empathique, et humaine. Tout le monde est touché de près ou de loin par le cancer. C’est important de se soutenir les uns les autres. On est tous sur le même navire de la vie, soyons ce
qu’on peut être de mieux : humain.